Il semble qu’il y ait une sorte de consensus selon lequel il
faut casser du fonctionnaire. Car, il est risiblement incompétent. Mais, en
dehors de ses rites un peu ridicules, est-ce réellement le cas ? Une de mes
collègues de Dauphine, professeur, au sommet de la pyramide de l’enseignement universitaire
donc, m’a dit son salaire. Il est inférieur à celui d’embauche de nos étudiants…
Est-ce une preuve d’inefficacité ?
Et surtout, les Etats sont ils à l'origine de la crise ? En Irlande ou
en Espagne, l’Etat n’était pas endetté, avant qu’il ne secourt ses banques en faillite. Une partie de notre dette actuelle résulte d’ailleurs de la relance Sarkozy de 2008 / 2009. Plus généralement, je me demande si, en France, l’endettement de la nation ne provient pas d’un
keynésianisme déplacé.
Alors, le problème est-il l’Etat, comme nous le croyons, ou l’entreprise ? La modélisation à laquelle j’en arrive est la suivante. Notre économie a raté le changement de la globalisation. Elle est structurellement en piqué parce que nos entreprises sont incapables de développer leur avantage compétitif. Les grandes parce qu’elles ne savent plus que réduire leurs coûts, les petites parce qu’elles ne sont pas de vraies entreprises, autonomes et volontaristes, mais des sous-traitants. La perte de notre souveraineté monétaire a probablement amplifié le phénomène. Et l’Etat les a coupées de la nécessité d'une réforme en créant une croissance artificielle. Et il continue à les bercer d'illusions en leur faisant croire qu’il est la raison de leurs maux. Le réveil va-t-il être douloureux ? Ou notre économie va-t-elle crever dans son sommeil ?
Alors, le problème est-il l’Etat, comme nous le croyons, ou l’entreprise ? La modélisation à laquelle j’en arrive est la suivante. Notre économie a raté le changement de la globalisation. Elle est structurellement en piqué parce que nos entreprises sont incapables de développer leur avantage compétitif. Les grandes parce qu’elles ne savent plus que réduire leurs coûts, les petites parce qu’elles ne sont pas de vraies entreprises, autonomes et volontaristes, mais des sous-traitants. La perte de notre souveraineté monétaire a probablement amplifié le phénomène. Et l’Etat les a coupées de la nécessité d'une réforme en créant une croissance artificielle. Et il continue à les bercer d'illusions en leur faisant croire qu’il est la raison de leurs maux. Le réveil va-t-il être douloureux ? Ou notre économie va-t-elle crever dans son sommeil ?
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