Les Européens racontent qu'ils sont les innocentes victimes de la crise, alors qu'ils y ont massivement contribué. Voici ce que dit The Economist dans une publication qu'il destine aux étudiants.
Il me semble qu'il y a une façon de réconcilier les deux points de vue. Le "libre échange" qui est, justement, le combat de The Economist. Dans les années 90 on nous a parlé de nouvelle économie et de consensus de Washington. Le marché avait gagné, il fallait tout déréglementer pour lui laisser les mains libres. C'est ce que le monde a fait, l'Europe continentale en tête. La crise est la constatation que ce modèle ne marche pas. Dans ces conditions il y a, comme avec le nazisme, deux types de responsabilités. Celle de ceux qui ont été à l'origine du concept, et celle de ceux qui ont collaboré à sa mise en oeuvre.
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