M.Poutine sauve
M.Obama
Pour redonner une place à son pays dans le monde, M.Poutine aurait
sauvé la face de M.Obama (accessoirement de MM.Hollande et Cameron), en
proposant une solution à la crise syrienne. Mais, la mise en œuvre du plan de
M.Poutine paraît impossible. En ce qui concerne l’Europe, Mme Merkel est aimée
de son peuple et haïe par le reste de l’Europe. Elle a une curieuse stratégie.
Pour prendre des voix à ses adversaires elle leur emprunte leurs idées. Si bien
qu’elle tend à faire une politique de gauche. Bizarrement aussi, The Economist
reproche à M.Hollande ce qu’il apprécie chez Mme Merkel : dans le doute,
il avance à petits pas. En Angleterre, M.Milliband est toujours aussi confus. Quant
à l’UE « elle compte encore ».
Par sa nature même, c'est un poids lourd de la politique internationale. Ses
sanctions frappent, son opinion est respectée, on cherche son appui. Encore
faudrait-il qu’elle parvienne à mobiliser cette force. Le problème de la
Norvège est sa richesse. Qui vient du pétrole. Les salaires augmentent et son économie n’est plus
concurrentielle. Et elle doit gérer un fonds de bientôt 1100md$, qui « possède en moyenne 2,5% de toutes les
sociétés européennes cotées. »
L’entreprise
américaine, combattante de la cause nationale
Les espions américains auraient infiltré Internet et les
produits que vendent les entreprises de leur pays. Ce qui est ennuyeux. Les
failles qu’ils ont installées un peu partout sont d’un grand intérêt pour les
criminels. Surtout, cela jette un discrédit sur les entreprises américaines (« qui favorisent la dissémination de la
culture et des valeurs américaines »). Peut-être serait-il sage de
leur monter des concurrents ? L’Europe est maintenant en retard dans le
domaine de la téléphonie mobile (4G). Ses entreprises n’ont pas les moyens d’investir
dans de nouvelles technologies. Parmi les solutions envisagées : unifier
le marché européen ; réduire la concurrence nationale (le contraire ce qu’a
fait la France ?). Ce qui pourrait conduire à une forte augmentation des
prix.
La croissance est
bonne pour la biodiversité
The Economist conclut, ce qui ne surprendra personne, que la
croissance est bonne pour la biodiversité. A condition, toutefois, qu’elle soit
réglementée par les pouvoirs publics. A lire cet article, on peut se demander
si la biodiversité n’est pas un concept de repus. Les pauvres et les nouveaux
colonisateurs, qu’ils viennent de notre culture ou d’autres, et quelle que soit
leur espèce, commencent par tout détruire sur leur passage. Puis la nature s’adapte,
et un équilibre s’installe.
La France, éternelle
perdante
Chronique d’un livre sur la peur de l’inflation en Allemagne.
« Histoire d’une mauvaise gestion
financière. » Qui vient de ce que « les vainqueurs (de la guerre de 14) ont écrit l’histoire et les
conditions de la paix ». Un livre qui « fait attention de ne
faire de reproche à personne – sinon peut-être aux Français ». Car s’il y
a un vaincu de l’histoire, c’est bien la France. Autres livres, sur le cancer. « le
cancer est une conséquence inévitable de la multicellularité. » Nos
cellules doivent se multiplier jusqu’à un certain point. Malheureusement, le
mécanisme de blocage s’use. La science n’a pas encore trouvé
comment traiter la question. En attendant, le plus efficace est une bonne
hygiène de vie.
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