L’entreprise n’est pas durable. Parce qu’elle
est construite sur le « modèle du marché ». Il faut la rendre « résiliente ».
Voici ce que dit ce blog. Mais comment faire ?
- On nous a lavé le cerveau. Le salut est à chercher dans ce que l’on croit ne pas marcher. Il faut tout mettre en cause. Non le Français n’est pas un nul, non ses syndicats, l’Etat, les impôts… ne sont pas des boulets, non ses dirigeants ne sont pas des retardés intellectuels lâches, non il n’y a pas de salut que dans les high tech, l’énergie propre ou les biotech, non votre entreprise n'est pas condamnée par la fatalité, oui, elle sait faire quelque chose d'unique, et qui a du prix…
- Il faut attaquer nos démons, répété-je à l’envi. Les changements auxquels je participe depuis mes débuts commencent toujours par un changement inattendu. L’attaque du démon de l’entreprise. Où faut-il chercher son démon ? Pour Christian Kozar, notre démon national, c'est l'arrogance. Une arrogance qui nous fait croire que le monde se pliera à la justesse de notre raisonnement. Ce qui échoue. Si bien que nous incriminons la « résistance au changement » du dit monde. Et que, pour faire réussir nos plans, nous prenons quelques arrangements avec nos valeurs. Affronter ses démons, c’est accepter le monde tel qu’il est. Et se demander comment lui faire entendre notre raison. Si l’on y parvient, on saura réussir dans le monde. C’est alors qu’on aura l’idée du vrai changement. Celui qui rendra durable l’entreprise. Et qu'on le mènera à bien.
- Enfin, pour conduire le changement, il faut choisir une technique qui est adaptée à la complexité de l’entreprise moderne : le changement planifié. Et renoncer au « changement dirigé », autrement dit au passage en force. (Autre conséquence naturelle de notre arrogance ?)
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