Et si le capitalisme était en bout de course ? Réflexion de fin d'année. Quelques idées, venues des meilleurs auteurs, qui pourraient soutenir une telle conclusion :
- Le capitalisme a perdu en intérêt. Hier il avait à nous proposer la fin des épidémies et de la mortalité infantile, la voiture, l'avion, le téléphone, l'électroménager... aujourd'hui ? Une vie de légume. Qu'il s'agisse d'Internet et de ses jeux ou des efforts de la médecine pour prolonger l'existence. Or, le capitalisme demande de prendre des risques énormes. De sacrifier une partie de l'espèce à sa marche. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Et si c'était le principe de précaution qui gagnait ?
- Le moteur est épuisé. Dans les années 50, déjà, Galbraith observait que le capitalisme avait besoin que nous soyons des machines à consommer. Nous faire avaler ce dont ne voulions plus. La publicité devait nous manipuler pour cela. Depuis, les choses ne semblent avoir fait qu'empirer. On empile les bulles spéculatives les unes derrière les autres. N'est-ce pas un signe que le système est en bout de course ? N'a-t-il pas été touché, comme le pensait Galbraith, par la loi d'airain des rendements décroissants ?
- L’hédonisme a gagné. Les limites à la croissance disaient que nous devions arrêter notre développement. Mais n'est-ce pas ce qui s'est passé ? Il semble patiner lamentablement. Et Internet paraît être un facteur de "désorganisation". L'ennemi du gain de productivité, l'alpha et l'oméga de l'orthodoxie capitaliste. Mieux, la croissance de ces dernières décennies aurait procédé en détruisant notre potentiel créatif. Et si c'était une sorte d'acte manqué, le signe de notre désir de refuser l'esclavage de la production ?
A quoi la fin du capitalisme pourrait-elle laisser la place ?
- Société à la Mad Max ?
- Après la croissance matérielle, l'épanouissement humain ? Société de type agricole, où l'action productive a besoin d'une organisation moins contraignante qu'aujourd'hui ?
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