La voie de chemin de fer devient une
promenade. La ville prend une nouvelle allure. On découvre que la nature s’y
cachait. L’arbre, par exemple. Je ne le voyais pas lorsque je marchais dans la
rue. Maintenant, il a droit à sa plaque explicative. Il devient quelque-chose de
rare, de précieux, d’exotique, d’inattendu. Il est sorti de l’anonymat.
Ce kilomètre trois cents est bienvenu. Il n’y a pas beaucoup
de promenades à Paris. Et j’ai l’impression qu’il y en a besoin. Pourquoi
maintenant ? Qu’avons-nous de différent de nos prédécesseurs ?
Restaient-ils plus volontiers chez eux ? Étaient-ils plus riches que nous
et avaient-ils les moyens de partir en fin de semaine ? Les usages ont-ils changé ?...
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