- Chaque année nous produisons des produits consommables + une capacité à produire (des machines, mais aussi des connaissances nouvelles). J'appelle dans la suite les uns P, l'autre C.
- Cette capacité à produire, l'année suivante va, de nouveau produire des produits et de la capacité à produire.
- Cependant une grosse partie de la capacité à produire se maintient d'une année sur l'autre (machines). Il est donc logique de penser qu'elle croit. On passe de C à C + dC, d > 0. Et la production passe de P à P + dP. Si d tend à avoir une valeur constante. On a une croissance exponentielle.
- La croissance pourrait avoir quelque-chose de naturel et de sain. C'est la croissance de nos connaissances. C'est le fait que nous en laissons plus à nos enfants que ce que nous avons trouvé. Ce peut-être aussi la croissance de la "résilience" de l'espèce : nous accumulons une sorte d'expérience qui nous permet de résister de mieux en mieux aux chocs, d'être de plus en plus durables.
- La croissance que craint Les limites à la croissance serait une croissance malsaine, peut-être parce que sa production P n'est, paradoxalement, pas consommable. Elle donne quelque-chose que la nature ne parvient pas à retraiter (thèse du berceau au berceau).
- Y a-t-il eu toujours croissance ou n'a-t-elle démarré que récemment ? Il n'est pas impossible que nous ayons trouvé de nouveaux moyens de stocker notre savoir (notamment les machines), qui font qu'il se perd moins que par le passé.
Idiot ?
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