Je demande à mes élèves ce qu’ils aimeraient voir changer à
l’université. Riche débat. Beaucoup d’idées. Je leur propose de les mettre en œuvre.
Je ne leur ai pas dit que je distingue des choses simples à faire. Et que je perçois des frustrations
identiques aux leurs au sein du corps enseignant et de l’administration (pour ma part, je
ne me plains de rien) : je soupçonne donc qu’il
n’y aurait pas de résistance au changement. Et je suis prêt à donner une note exceptionnelle aux volontaires. Mais, il n'y en a pas.
Il y a probablement là quelque-chose de culturel. Nous, Français, nous protestons beaucoup, mais nous ne faisons rien. Chez nous la protestation vaut
action ? Ou croyons-nous que pour agir il faut
du pouvoir, or, nous n’en avons pas ? Et, quand nous en avons, comme notre
président, nous réalisons que nous ne pouvons rien faire ? Parce que le vrai pouvoir est chez ceux qui ne croient pas en avoir ?
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