Discussion après discussion, je comprends que "politique" est devenu l'équivalent de "mal". Curieux. On nous dit aussi que la démocratie est la plus belle conquête de l'homme. Et que, pour les Grecs et pour nous, il n'y a pas mieux que la "politique", le peuple décidant du sort de la cité.
Que reproche-t-on aux hommes politiques ? Ils sont sensibles aux courants d'air ? Mais n'est-ce pas parce qu'ils sont conçus pour obéir à l'opinion ? Et si le problème venait de là, de nous ? Car, si nous en avons la volonté, nous pouvons les faire aller dans une bonne direction. Ce qui pêche aujourd'hui, c'est que la critique de la politique a conduit à l'abstention. Plus exactement nous ne possédons plus de pensée collective.
Ce qui fait le jeu de certains. En particulier de ceux dont les intérêts ne s'accommodent pas d'une démocratie en ordre de marche. Une démocratie qui les contrôlerait.
Mais le système n'est pas à jeter. Il faut simplement le faire fonctionner.
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