samedi 20 septembre 2008

Amérique: intello contre bouseux

The Economist reprend (indépendamment) mon analyse L'Amérique segmentée. On y apprend que Nixon a eu la géniale idée de monter une partie de l’Amérique contre l’autre pour se faire élire. McCain doit espérer les mêmes miracles. Explication de propos apparememnt stupides (ils désespèrent The Economist) : ils seraient destinés à l’Amérique profonde ?

Il y a même dans cet article un équivalent de mon « peuple le plus bête du monde » :
effectivement beaucoup de libéraux regardent de haut l’Américain au ras des pâquerettes, le considérant comme un imbécile à la bouche pleine de chicots, étrangement beaucoup d’Américains au ras des pâquerettes leur en veulent pour cela.
D'où l’efficacité de Sarah Palin. Elle rend folle l’Amérique intellectuelle. Ce qui pousse la dite Amérique intellectuelle à des critiques qui insultent l’Amérique éternelle.

Quant à Obama. Un livre cité par The Economist conclut qu’il est « juste comme tous ceux de Washington (un politicien comme les autres) ». Le plus conventionnel des démocrates. Son arme ? Les subtilités du droit. Pas les urnes. Il a gagné la candidature démocrate au Sénat en éliminant ses adversaires par des subtilités juridiques. On ne se change pas : il est éditeur de la revue de droit de Harvard, où il a obtenu sa thèse avec la plus haute distinction. Appui à un ancien billet (Homme politique et changement) : un processus de sélection ne sélectionne pas le meilleur, mais celui qui sait en contourner les règles ?

Le seul qui s’en tire dignement est George W. Bush. La critique du Président Bush est la tactique favorite de John McCain. Mais Georges Bush continue à le soutenir de bon cœur et a éviter tout ce qui pourrait l’embarrasser. Et à gouverner le pays en bon gestionnaire (billet suivant).
George Bush, honnête homme victime de ses fréquentations ? (Neocon)

Richard Milhous McCain et Here’s looking at you, kid. Deux articles de The Economist du 20 – 26 septembre.

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