Des gens qui connaissent le Brésil me disaient la même chose que ce qui se lit dans la presse : il n'y a pas de bons. Le parti au pouvoir a fait une politique très favorable aux pauvres, mais cela les a transformés en assistés, au comportement honteux. Ce qui rend fou la classe moyenne. Le niveau de corruption est inimaginable. Accéder même à une modeste fonction élective apporte immédiatement la fortune. Dilma Rousseff, possiblement le politique le plus propre du pays, aurait été victime d'un "coup d'Etat", qui avait, paradoxalement, pour objet de permettre à des politiques en difficultés pour raisons judiciaires de se protéger. A cela s'ajoute la haine agissante des puissances financières, que l'on peut lire dans The Economist. Elles n'ont pas changé de point de vue depuis l'époque des dictatures.
Comme le montre actuellement le Venezuela, la démocratie a beaucoup de mal à s'installer en Amérique du sud. Elle a transformé l'organisation sociale de ces nations en forces en conflit violent. Les partis politiques ne gouvernent pas pour la collectivité mais pour une partie de celle-ci, contre l'autre. Or, un pays a besoin de tout son monde pour fonctionner. Et si la démocratie qui prône la liberté ne pouvait fonctionner sans une forme de fraternité ? Et si elle demandait l'égalité ? La démocratie, ce n'est que pour les Schtroumpfs ?
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