"En termes de croissance économique par tête, la Grande Bretagne est en ligne avec la France, une nation qui est maintenant synonyme au Royaume uni d'échec économique. Les Britanniques ne sont pas plus riches par rapport à la moyenne de l'Europe des 15 qu'ils ne l'étaient il y a 15 ans, et le Britannique moyen doit travailler plus que la moyenne des quinze pour obtenir ce revenu", dit un rapport sur l'état de la Grande Bretagne.
Pourquoi, alors, nous la donne-t-on comme un modèle de dynamisme ? Parce que l'on ne comprend pas la nature de ce qui s'y passe. Le pays est extraordinairement déséquilibré, entre le sud (27% de la population), très riche, et le reste, misérable. La croissance économique s'est faite du fait d'un influx massif d'immigrants (la population a cru de 10% en 15 ans), qui a masqué une détérioration toute aussi spectaculaire de la productivité du travail, et un désinvestissement dans les facteurs de croissance à long terme (éducation, infrastructures, équipement...). Pour sauver le pays, il faudrait sortir d'une politique dont la caractéristique exclusive est l'obsession du court terme. Seulement, il est hypercentralisé, et le pouvoir est entre les mains du sud.
Le Brexit résulte de cette situation. Le pauvre s'est révolté. Le rapport conclut que sa situation ne peut qu'empirer.
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