Même nombre d'intentions de vote pour M.Trump et Mme Clinton disaient les informations ce matin. Vu de notre côté de l'Atlantique, M.Trump semble empiler les erreurs fatales. Et pourtant elles ne paraissent pas lui nuire. De même, Mme Clinton fait l'objet d'une haine difficile à comprendre. Vers un Brexit puissance 13 ?
Mêmes causes, mêmes effets que le Brexit ? La raison ne prédit plus le résultat de l'élection, parce que l'électeur constate que la raison a servi à le manipuler ? Par exemple, la raison dit que c'est le petit blanc, minoritaire, qui vote pour Trump. Or, en Angleterre, une part notable des immigrés asiatiques a voté anti-immigration. Parce que l'immigré européen est un concurrent.
Apparemment, il y aurait prise de conscience de ce phénomène à haut niveau. Voici ce que dit Jeroen Dijsselbloem, président de l'eurogroupe (le groupes des ministres des finances des Etats de la zone euro) :
“The EU has failed to deliver on its main tasks…. We were unable to guarantee to our people prosperity and security…. The EU has not been part of a solution to [angry voters’] problems.… We expanded the EU without at the same time strengthening it. We started projects without finishing them.” (Cité par la lettre d'information de Politico, d'hier.)
Y aura-t-il une réaction salvatrice avant que la situation du monde ne tourne au vinaigre ?
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