Les Etats s'effacent, les entreprises prennent leur place. Elles doivent assumer la responsabilité de la planète. C’est la logique (mondiale) de la RSE : entreprises comportez vous bien, si vous ne voulez pas être réglementées. Effectivement, il y a des batteries de lois liées à l’environnement, à la santé au travail… Elles vont dans le même sens que la RSE. Parce que la RSE correspond à des préoccupations mondiales.
Ensuite, l'entreprise obéit à la loi, et il y a des choses en commun entre l'esprit des lois et la RSE :
- L'article 1382 du code civil parle de responsabilité (civile). La question de la RSE, qui revient à s’interroger sur les responsabilités de l'entreprise, n’est-elle pas équivalente ? Construire une politique RSE ne revient-il pas à réduire les risques de poursuite auxquels l’entreprise est exposée ? (Voir les assurances responsabilité civile pour entreprise.)
- La constitution, et en particulier ses annexes, notamment le fameux « principe de précaution ».
- Esprit des lois qui régissent l’entreprise. En France, l’entreprise a une personnalité morale. Son fondateur ne peut pas faire ce qu’il veut d’elle, de même que les parents ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent de leur enfant.
- Est-ce que la loi, d’une manière générale, n’a pas pour objet d’organiser la vie en société ? Est-ce que réfléchir à sa responsabilité sociétale n’amène pas, naturellement, à respecter l’esprit de la loi ?
Morale. La RSE peut être compatible avec les instincts les plus primaires de l’homme. « Greed and fear » disent les Anglo-saxons. Une erreur qui tue le changement est, justement, de voir le monde en termes de bien et de mal.
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