lundi 6 novembre 2017

Paradise papers

Depuis hier soir, la radio ne parle que de Paradise papers. Etrange, il semblerait que tout soit légal. Et que les personnes dont on met en avant le nom ne soient impliquées que très indirectement. Pour la reine d'Angleterre, le fonds qui gère sa fortune aurait investi dans une société peu recommandable. Pour Justin Trudeau, ce serait un ami qui serait compromis par les placements de son parrain...

La méthode est elle-même un peu douteuse : un grand nombre de médias font beaucoup de bruit. Pour M.Trudeau, on interviewe un député d'opposition pour connaître son opinion : on se doute qu'il ne va pas défendre son adversaire politique...

Ce qu'il y a de curieux est qu'à l'époque Kerviel, on n'ait pas pensé à incriminer la direction générale de la banque qui l'employait. Après tout elle semblait plus concernée par ses agissements que la reine d'Angleterre et le premier ministre canadien par ceux de leurs proches.

Peut-être faut-il y voir une évolution des temps ? En période de crise, on a besoin d'argent. On trouve toujours de bonnes raisons de brûler des Templiers.

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