Qui sont les "gilets jaunes" ? se demande-t-on. Simplement, des gens ordinaires. Leurs conditions de vie se dégradent, et personne ne s'en soucie. Car ce n'est, apparemment, pas qu'une question de carburant. (Bien qu'elle soit probablement importante : on doit se déplacer pour travailler.) C'est aussi des tribunaux ou des hôpitaux qui disparaissent. Et peut être tout ce qui faisait la vie qui devient difficile.
Etrangement, ces sujets n'intéressent pas notre personnel politique, pas plus que les syndicats. Doit-on se demander, d'ailleurs, si les uns et les autres n'ont pas fait beaucoup pour créer cette situation ? Quels intérêts servent-ils ?
(Le Figaro, sur la sociologie du mouvement.)