Autre paradoxe. Cette élite souffre. Elle n'a pas de jeunesse. Et elle ne connaît que le travail. Mais c'est ce qui la rend résistante au changement : elle pense qu'elle doit sa position sociale à son travail acharné.
Comment changer les choses ? Réduire le temps de travail de l'élite, élargir l'accès à l'éducation, et réorienter l'économie vers les biens et services produits par des gens qui n'ont pas de diplômes compliqués. Tout le monde peut y gagner.
(La dernière idée m'a frappée. En effet, au delà de la question de la méritocratie, ne serait-ce pas un moyen d'améliorer, magistralement, notre vie ? Par exemple, le médecin est devenu un goulot d'étranglement de notre système de santé, alors que, probablement, une très grande partie de ses fonctions pourraient être remplies par des personnels moins qualifiés. Plus généralement, dans tous les domaines, quelques "castes" semblent occuper des monopoles qui paralysent la vie de la société.)
Meritocracy has made life an endless, terrible competition, writes Daniel Markovits. The system is no longer serving anyone well.https://t.co/tNEPq37rB7— The Atlantic (@TheAtlantic) August 19, 2019