Boris Johnson suspend le parlement anglais. Or, le parlement, c'est la démocratie anglaise. (Financial Times.)
Si je comprends bien, Nigel Farage menace de siphonner les voix des conservateurs. Boris Johnson veut être plus Farage que Farage. Pour cela il doit bâillonner les anti Brexit. Coup de force contre l'esprit de la constitution.
Où tout cela mène-t-il ? Le Brexit semble partir de l'idée que, confrontée au néant, l'Angleterre va, par miracle, se métamorphoser. Les nazis, eux aussi, pensaient cela...
Leçon ? Il faut un rien pour que le monde bascule dans le chaos. Espérons que le Brexit ne sera pas notre Sarajevo.