lundi 24 février 2020

Malaise des classes moyennes : un point

"Montée du populisme". Malaise des classes moyennes. Les universitaires enquêtent. Leurs travaux disent à peu près la même chose.
  • La société d'après guerre a considéré que le monde était devenu complexe, et que les diplômés étaient les mieux qualifiés pour la diriger, elle leur a donné tous les pouvoirs. 
  • Le diplômé détient l'autorité de celui qui sait par rapport à l'ignorant, le pouvoir politique, le pouvoir économique, et la richesse. Ce qui est une première : les utopies qui désiraient le gouvernement par les "sages" les privaient de biens.
  • Les diplômés ont créé une classe qui s’auto-reproduit, et stoppe l'ascenseur social pour le reste de la population.  
  • Cette aristocratie a des valeurs totalement différentes de celles du reste de la population. Elle ne peut donc prétendre la représenter, à moins de renoncer à la démocratie. 
  • Elle est incapable de comprendre le monde qui l'entoure, donc de se remettre en cause. C’est une de ses caractéristiques les plus surprenantes. 
  • Sa gestion des affaires des nations est, en quelque sorte, un jeu à somme nulle, les classes moyennes étant perdantes, elle gagnante (1/99).  
(Une étude du cas des USA, ici.  Et ici une recension par Hervé Kabla d’un ouvrage traitant de l’Angleterre. Une autre, par Elise Tenret, pour la Vie des idées, ici, portant, plus généralement, sur l’Occident.)

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