On raconte que le maître d'école du petit Gauss demande à sa classe de faire la somme des cent premiers nombres. Gauss donne immédiatement la réponse. Il a réinventé la progression arithmétique.
Quand j'étais à l'école, on enseignait qu'il y avait partout des formules miraculeuses qui défient le bon sens. Ces formules avaient une autre conséquence : quand on ne les avait pas trouvées, on s'épuisait. (C'est pour ce type de raison que l'on peut se demander si l'humanité n'est pas dans un cercle vicieux.)
Soit ce n'est plus enseigné, soit l'on estime que ce n'est bon que pour les salles de classe car, partout, c'est le bon sens du bourrin qui est aux commandes. La théorie de la simplicité a remplacé celle de la complexité.
Récemment, on a entendu que M.Macron envisageait la réforme des retraites comme une réforme "systémique". Cela n'a pas été un succès. Mais, persévérons, peut-être que l'intelligence va nous revenir ?
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