Au moment de l'assaut du Capitole, un journaliste écrivait qu'il révélait que "M.Trump n'était pas la cause, mais le symptôme". Il y a un réservoir de sauvagerie aux USA. Mais est-ce une exception mondiale ?
Se comporte-t-on avec moins de sauvagerie lorsque, quelque part en Afrique, on enlève des écoles entières ? Ou, en France, lorsque nos paysans mettent à sac une usine ou une préfecture, et nos Gilets jaunes les Champs Elysées ? Il y a tellement de sauvagerie dans le monde, d'ailleurs, que l'on n'en parle plus. Toute notre histoire n'a été qu'une suite de mises à sac. Et la sauvagerie se limite-t-elle au sac ? Je raconte dans un de mes billets l'interview d'un trader allemand, qui explique que sa profession a découvert qu'elle pouvait mettre en faillite pays après pays, comme des dominos, et le monde entier, finalement ; et qu'il se sentait, de ce fait, "maître du monde". Voilà un gendre idéal, aisé et bien éduqué, pionnier des "options", un application sophistiquée des mathématiques à la finance, qui a valu quelques prix Nobel. Combien de vies de telles admirables personnes ruinent-elles ? Et quelles en sont les conséquences ? Des sacs de Capitole ?...
Enseignement ? L'humanité a un potentiel suicidaire. Il se révèle dans certaines circonstances. Il serait bien d'en prendre conscience, de les étudier, et d'éviter de les produire.
(Ce qui était probablement le projet qu'Emile Durkheim avait pour la sociologie...)
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