Paul Claudel, un temps consul en Chine, expliquait comment il voyait le petit peuple chinois de son temps : pauvre, mais heureux d'un rien, et sympathique.
Un universitaire apparemment éminent percevait là un stéréotype colonialiste. (Concordance des temps, France Culture, samedi dernier.)
Cela m'a surpris. D'autant que ce que cela me rappelait ce que me disait, avec amertume, un cousin du seul souvenir qu'avait laissé un de ses ancêtres : quand il avait touché sa paie, il allait au bistrot, puis, saoul et les poches vides, se faisait ramener chez lui par son âne. (Dostoievski observe ce même comportement chez ses codétenus, par ailleurs.)
Je me suis demandé ce que doit être l'attitude d'un éminent universitaire : doit-il donner des leçons de morale, ou observer ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire