Ma fille pense que le vaccin rend infertile, me dit-on. Je n'en reviens pas. Je tiens une théorie du complot.
Eh bien pas tant que cela. Il y a du sérieux à l'origine de cette rumeur. (Article LCI.) Deux médecins "le Dr Mike Yeadon, qui jusqu'en 2011, est l'un des responsables de Pfizer et le Dr Wolfgang Wodarg, qui, lui, est un épidémiologiste allemand" estiment que les vaccins à ARN messager pourraient attaquer certaines protéines nécessaires au placenta. Ce que démentent vigoureusement d'autres médecins.
Ce n'est pas tout. La mère ajoute : je suis de la génération Distilbène. Ma mère a été traitée avec ce médicament. Ma soeur a fait des crises d'épilepsie et subit un traitement médical contraignant depuis qu'elle a 14 ans, elle n'a pas pu avoir d'enfants.
Alors, je trouve ceci : "Le scandale du Distilbène. Le Distilbène est une oestrogène de synthèse qui a été prescrite à 200 000 femmes enceintes en France entre 1948 et 1977 pour prévenir les fausses-couches. Mais chez les filles qu'elles portaient, cette molécule a provoqué des malformations génitales, des problèmes d'infertilité, des grossesses compliquées et des cancers particuliers du col de l'utérus, du vagin et du sein." (L'Express.)
Comment reprocher à quelqu'un qui a connu le "scandale du Distilbene" de craindre que demain il puisse y avoir un "scandale de l'ARN messager" ? Comme le disait Monsieur Macron : "Je ne peux pas vous demander d’avoir confiance en moi après qu’on vous ait menti si longtemps en ne partageant pas les informations, c’est vrai, et donc je pense que la confiance, ça se construit en disant tout, en partageant la totalité, en étant beaucoup plus transparent".
Les pasionarias de la théorie du complot ne feraient-elles pas bien de faire preuve d'un peu de mesure ?
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