lundi 25 mai 2009

L’école du crime (3)

Un commentateur de la radio explique que le gouvernement vise son opposition quand il parle de condamner la jeunesse. L'opposition va réagir brutalement, et sa réaction va irriter l’électorat traditionnel du gouvernement, qui va venir voter en masse pour lui. C’est aussi bien pour l’électorat de l’opposition qui adore ce type de provocation, c’est pour cela qu’elle obligera le gouvernement en émettant la réponse stupide qu’il attend.

Voici un exercice de démocratie qui me ramène à un paradoxe qui me trotte dans la tête depuis longtemps. Pourquoi notre revirement d’attitude vis-à-vis de la jeunesse ? J’habite à côté d’une école privée qui semble fréquentée par le meilleur monde. Or, une de mes voisines en veut à mort à ses élèves (d’ailleurs j’ai cru entendre une autre voisine parler d’appeler la police pour je ne sais plus quoi).

J’aurais compris que l’on puisse avoir peur qu’une jeunesse de banlieue veuille se venger du mauvais traitement qu’on lui fait subir, de l’espoir qu’on lui refuse. Mais quel est le danger que peut présenter le fils de Bobo ?

Une hypothèse : la vie. Notre société vieillit et trouve inquiétant, et incompréhensible, le comportement des enfants ?

Compléments :

  • La tactique gouvernement opposition ressemble beaucoup à ce qui se passe entre républicains et démocrates aux USA : Amérique: intello contre bouseux.
  • La haine du vieux pour le jeune pourrait ressembler à celle que je prête aux femmes dans les cultures machistes : elles formeraient leurs fils à les venger / elles chercheraient à détruire les femmes qui auraient la liberté qu’elles n’ont pas. Youssou N’Dour.

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