Message de François Périgot aux patrons français (informations de ce matin). Il m’a semblé qu’il les enjoignait de partir à la conquête des marchés irakiens. C’est risqué, bien sûr, mais le dirigeant est là pour prendre des risques. Et il faut faire vite, Chinois, Japonais, Allemands et Anglais sont déjà présents.
Le Français a toujours eu beaucoup de mal à savoir ce qu’était un dirigeant, et ce qui le motivait. L’image se précise : il se fait tuer pour faire comme les autres. On le croyait exploiteur, on le découvre idiot. Y a-t-il gagné en estime ? En tout cas, intéressant apport à la théorie de la rationalité, qui, comme chacun sait, est au cœur de la théorie économique.
Que dire des autres pays ?
- Ceux cités, auxquels il faudrait ajouter les USA, ont de formidables organisations qui ont pour seule vocation de mettre en œuvre des plans stratégiques, nationaux, de développement des exportations (par exemple l’Irak est une colonie américaine). La marche des entreprises s’inscrit dans ce mécanisme.
- Les ressortissants des régions voisines connaissent le pays de l’intérieur.
Dans un cas comme dans l’autre, on sait à la fois identifier les opportunités et réduire les risques.
Il me semble que si la France fournissait l’un et l’autre, elle n’aurait pas à faire appel au patriotisme de ses entrepreneurs, l’intérêt économique les mettrait naturellement en mouvement.
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