D’une certaine façon il me force à faire l’exercice que devrait faire tout membre d’une démocratie, selon John Stuart Mill : s’interroger, publiquement, sur le sort de la nation (et du monde, probablement). Mais peut-on y arriver à ma manière : en accumulant des réactions à des articles et en espérant qu’une idée directrice s’en dégagera ?
Aristote (Les politiques) avait-il raison de dire qu’il n’y a pas de démocratie sans oisiveté ? Ma vie est-elle beaucoup trop occupée ? D’un autre côté que peut savoir l’oisif de la réalité de l’existence ? Alors, y a-t-il une solution médiane : est-il possible de développer une réflexion transversale, dans les interstices de l’occupation quotidienne ?
Compléments :
- Curieusement, les bénéfices du milieu sont aussi une idée d’Aristote (Ethique à Nicomaque).
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