mercredi 24 avril 2013

Ségolène Royal et la BPI

Apparemment la BPI aurait été victime d’un coup d’éclat de Mme Royal. Qui en est surpris ? Comme beaucoup de gens, j’imagine, j’ai trouvé inattendue sa nomination. Que connaît-elle à l’entreprise et à son financement ? En bon Français, j’ai soupçonné le piston. Celui d’un ex compagnon voulant consoler une femme politique de l’injustice de l’électorat.

Mais l’affaire n’est pas si simple. La BPI serait un « machin » technocratique, qui aurait privé les élus régionaux de leurs prérogatives. Dans ces conditions, il n’était pas idiot que la démocratie accompagne la technocratie.

En tout cas, il semble manquer l’essentiel à ce dispositif : la connaissance de l’entreprise. Au moins serait-il bien que, pour une fois, on réfléchisse avant d’agir. Car, notre mal national c’est l’obsession de la « seule bonne solution ». Nous sommes persuadés de détenir la solution à des problèmes que nous sommes incapables de formuler. Et nous pavons l’enfer de ces bonnes solutions.

Par exemple, l’élu régional veut conserver en vie ses entreprises locales en difficulté. Ce faisant, il n’évite rien, elles ne sont pas viables. Mais, il assèche des financements dont a besoin le reste de l’économie. Son action est contreproductive. En réalité, il veut maintenir l’emploi et le savoir-faire locaux. Or, pour cela, il y a des moyens plus efficaces que d’entretenir des canards boiteux.

(En y regardant de plus près, le conseil d’administration de la BPI est composé quasi exclusivement d’énarques, l’entreprise étant représentée par deux « personnalités qualifiées ». En revanche, louable égalité des sexes !) 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

En tout cas, dans ce CA, il y a une taupe à la solde de Ségolène qui balance systématiquement ses humeurs et ses haines au Canard Enchaîné. Combien la dite taupe est-elle payée par le contribuable régional ou national ?

Christophe Faurie a dit…

Si c'est le cas n'est-ce pas un peu contreproductif ? (Pour Ségolène autant que pour le contribuable.)