Siemens avait institutionnalisé la corruption. Il y avait même un service spécialisé dans le remplissage de valises. Pour réparer ses torts, la société est condamnée à une lourde amende.
The Economist met en regard ces pratiques de république bananière (la France n’a rien à lui envier, ajoute-t-il) et l’admirable rigueur américaine.
Mais, si les pots de vin de Siemens ont eu un tel succès, c’est qu’il y avait des gens pour les accepter. Et un grand nombre d’Américains. C’est cela une culture exemplaire ?
Nous sommes au milieu d’une des plus formidables crises depuis 1 siècle, créée par l’incurie anglo-saxonne. Sa moindre vaguelette (Madoff) est une fraude de 50 milliards d’Euros. Tout le monde est en faute, des organismes de contrôle, au plus haut niveau de l’état (Dr Doom), qui a étouffé les quelques consciences vaguement droites.
Le paradoxe est l’outil principal du changement. Tentative d’utilisation :
Tant que l’Anglo-saxon ne se verra pas tel qu’il est, il ne pourra pas soigner son vice : l’innovation-tricherie. Non seulement nous serons en proie à la crise, mais ses valeurs et ses paroles seront sujettes à une méfiance croissante. Même si elles sont bonnes.
Compléments :
- Perfide Albion
- L’admirable honnêteté américaine appliquée aux droits de l’homme : Les droits de l’homme sont conformes aux intérêts des USA.
- La culture américaine ne s’est pas significativement détériorée : Crash de 29 : mécanisme, Toutes les crises se ressemblent.
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