La semaine dernière j’ai assisté à une séance de l’Académie
des inscriptions et belles lettres (billet précédent). J’ai découvert que le 23 quai Conti
abritait plusieurs académies. (L'Académie française, l'Académie des
inscriptions et belles-lettres, l'Académie des sciences, l'Académie des
beaux-arts, l'Académie des sciences morales et politiques.)
Si l’on retire le prestige de l’établissement, que
reste-t-il ? Un petit nombre d’universitaires âgés, respectables mais pas très
impressionnants ; une salle de réunion (grande salle des séances) que se
partagent les académies ; deux bibliothèques ; et des rites curieux :
en ce qui concerne les belles lettres, les académiciens produisent quelques
notes de lecture sur des ouvrages qui leur ont plu.
Tout ceci est-il d’une grande utilité ? Y trouve-t-on
un esprit propice à la recherche et l’innovation, ou plutôt au conservatisme ?
Vu notre peu de talent à réformer, il est prudent de ne toucher à
rien ?
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