dimanche 10 décembre 2017

Intelligence artificielle

Répétitions d'une formation à l'intelligence artificielle. Deux parties : comprendre ce que cache l'IA, et appliquer aux cas de trois entreprises volontaires. Objectif : qu'elles sortent de la salle avec un fil directeur à suivre.

Première partie - tour de force. Rien n'est masqué de la complexité du sujet, et de ce qui fait les avancées actuelles, sans pour autant que l'on soit perdu. On a même droit à quelques équations terrifiantes, si on les avait rencontrées sans être accompagnés.

Mais ce n'est pas le plus surprenant. La seconde partie conduit à un résultat inattendu. La première est, au fond, ce qu'il faut savoir sur l'IA pour comprendre que ça ne vous concerne pas. Quasiment chaque entreprise a un problème qui lui est propre. Et il correspond à une famille de questions mathématiques "classiques" bien qu'inconnues de nous. Dans un cas, définir une "fonction d'utilité" était le noeud du problème. Et il y avait tout pour cela. Dans un autre, il fallait s'intéresser aux travaux sur "le choc commun". Dans le troisième, "l'intelligence naturelle" avait trouvé une solution au problème. (Dans tous les cas, les questions susceptibles d'être résolues sont critiques pour les affaires de l'entreprise concernée.)

Leçon de modestie. C'est peut-être la première fois que je prends conscience d'à quel point je sais peu. Les mathématiques sont faites d'un nombre infini de ramifications. J'ai aussi compris qu'il fallait se méfier comme de la peste des idées reçues. Les outils tous terrains sont ceux qui fonctionnent le moins bien. Malheureusement ils nous fascinent, de même que les insectes sont attirés par une lampe.

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