La concurrence peut-elle améliorer la SNCF ? Lorsque l'on considère ce qui se passe en Angleterre, on peut sérieusement en douter.
Au fond, pour la SNCF, la personne qu'elle transporte n'est ni un usager, ni un client, mais un otage. C'est peut être cette perception qui doit changer. J'entends souvent parler, au sujet de ce genre de changement, de "changement de culture". Les anthropologues disent que la culture ne change pas. En fait, la culture possède ses propres règles de changement. L'automobiliste n'est pas prisonnier des routes, elles le contraignent un peu, mais elles lui permettent d'aller partout. Il en est probablement de même de la culture. La SNCF doit choisir sa voie.
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