Il faut excuser la jeunesse, entend-on. Il faut excuser les erreurs de parcours... Certes.
Mais, du coup, cela a un curieux effet. Car cela conduit à mettre en accusation ceux qui se comportent correctement. Car ils sont des menaces. Avec le temps qu'ils ont passé à faire, et à réussir, leurs études, à travailler sans rien demander, à payer des impôts, à absorber les dysfonctionnements des services de l'Etat, leurs grèves, et les erreurs des hommes politiques qui les prennent de haut... ce sont d'affreux donneurs de leçons en puissance. Ce qui en fait des criminels. Etrange comme l'on est parvenu à museler la vertu (aurait-on dit au 18ème siècle).
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