lundi 16 juillet 2018

Grandeur et décadence du mode projet

Si le mode projet est le miracle dont parle un précédent billet, pourquoi a-t-il disparu ?

J'ai passé une quinzaine d'années en missions pour l'équipement automobile, et il me semble avoir assisté à sa débâcle. Son nom est : globalisation. Le mode projet demande de considérer ses fournisseurs quasiment comme des amis. Or, la globalisation avait pour objet d'exploiter le différentiel de coûts entre le nord et le sud, l'ouest et l'est. De la relation équipe, on est passé à la relation client / fournisseur, qui est un rapport de force, un conflit. Certains y ont gagné des fortunes. Mais la collectivité y a perdu en créativité, et en compétence.

Si l'on parle à nouveau de mode projet, c'est probablement l'indice d'un revirement social de grande ampleur.

(Le mode projet vient de la culture japonaise. Et les Japonais sont une mafia. Les Japonais n'ont confiance qu'aux Japonais. Même s'ils sont établis depuis trois générations au Brésil, ils continuent à manger japonais, à travailler dans des réseaux japonais, à utiliser les services d'entreprises internationales japonaises, et à vivre entre (ex) Japonais.)

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