Je pense maintenant que c'est révélateur d'un aspect fondamental de la culture américaine. L'entreprise, le marché, apporte à l'Américain le rêve. Il se dit : "qu'est-ce qu'ils vont bien pouvoir inventer, que j'aurai envie d'acheter ?" L'argent est donc, lui aussi, au coeur de cette culture. La satisfaction vient de l'achat. Je dois gagner de l'argent pour pouvoir acheter. L'entrepreneur partage ce point de vue. En majorité, il a un sens du rôle qu'il occupe dans cette société, et de ses obligations. D'une certaine façon, c'est un artisan. Un homme de belle ouvrage. McDo ou iPhone.
Volontairement ou non, cette culture a tenté de conquérir le monde. Mais, appliquée à des fondamentaux étrangers, elle se dénature. Elle produit des Sarkozy et de Berlusconi. Des gens que les Américains renient avec horreur, sans comprendre qu'ils tentent de leur ressembler.
Voilà ce que je pensais, faisant les cent pas entre le Fouquet's et le magasin Vuitton.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire