L'opposition est unie, ai-je dit. On me répond "unanime", mais pas "unie". J'ai du mal à faire la différence.
En 40, les députés, unanimes mais pas unis, ont voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. La guerre d'Irak a produit une union sacrée de démocrates et de républicains, unanimes mais pas unis. Comme toutes les guerres, d'ailleurs.
L'unanimité a quelque-chose de louche. On y perd un peu de son âme, et de son identité. Avant de s'y engager, il faut peut être y réfléchir à deux fois. Et ne pas signer de chèque en blanc.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire