Je me suis rendu compte que je faisais de l'optimisation japonaise.
Etant célibataire, ma consommation est faible. Pour éviter de commander trop peu à un commerçant du marché, je divise mes achats, sans chercher à les optimiser. Par exemple, j'achèterais bien certains fruits à l'un, mais je sais que si je le fais, je ne prendrai presque rien à l'autre...
En y réfléchissant j'ai compris que mon comportement rejoignait celui des entreprises japonaises. Elles ne cherchent pas à optimiser leurs coûts, mais à "charger" un petit nombre de sous-traitants. Dans les années 80, les théoriciens du management trouvaient cela original et performant.
Un avantage, en ce qui me concerne, en est que les commerçants ne respectent que les clients fidèles et importants.
Par ailleurs, je suis prêt à payer une prime pour le commerçant sympathique. Tout bien considéré, cela n'est pas si gratuit que cela. Car le commerçant sympathique est aussi celui qui rend un petit service, quand c'est important.
Comme quoi le coeur a des raisons que la raison ne comprend qu'a posteriori. Et encore pas très bien, probablement.
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