mercredi 31 octobre 2018

Les ambitions modestes de l'Education nationale

Philosophie en terminale, suite de ma réflexion. (Billet précédent.) Débat de France Culture, entre professeurs, donc. A une époque les normaliens enseignaient en terminale, et, pour autant, n'étaient pas considérés comme des incompétents. J'ai dans ma bibliothèque des ouvrages de vulgarisation anciens dans lesquels leurs contributions figurent aux côtés de celles des plus grands experts de sciences humaines. Voilà qui n'est plus d'actualité.

Cela m'a surtout fait comprendre l'esprit des réformes du gouvernement actuel. Car ce qui m'est venu à l'esprit c'est : médiocrité. Elles consistent à nous faire accepter le monde tel qu'il est. Oubliez vos illusions.

Or, la France, c'est le changement. Elle s'est construite sur des utopies : égalité, ascenseur social, culture (au sens du 17ème), science... La troisième République a mis en oeuvre ces utopies. La 4ème et la 5ème ont réalisé l'utopie du progrès technologique. Et aujourd'hui, c'est la gueule de bois. Vous n'avez pas de pain, pourquoi ne mangez-vous pas de la brioche ? nous dit le bon M.Macron.