dimanche 13 octobre 2019

Lubrizol et communication de crise (suite)

J’entendais l’inquiétude des gens de Rouen (ce matin, à la radio). Affaire Lubrizol. Une interviewée disait quelque-chose comme : il faudrait que l’on nous garantisse que nos futures maladies seront prises en charge. 

Ce qui illustre exactement ce que signifie communication de crise : 1) il faut écouter et pas « rassurer » ; 2) il faut s'imposer, par les faits, comme étant le meilleur pour faire « ce que l’on peut » - c’est une forme d’obligation de résultat dans l’obligation de moyens. Face à l’inconnu, on ne peut pas rassurer, en revanche, on peut se « sortir les tripes ». Tout cela n'est rien de plus que du bon sens.

Le gouvernement n’a pas arrêté de se déplacer (si j'en crois les informations), au lieu d’entendre « compassion », on a entendu « manipulation » - et probablement à juste titre : le gouvernement agit mécaniquement : ses conseillers en communication doivent lui dire, compassion = déplacement. Mais non, compassion = souffrance réelle, ça vient des tripes.

Parler de "communication de crise" est la première erreur ? La raison étouffe le coeur ? Aime et fais ce que tu veux ?