Faire de la PME française une start up ? Mon Graal.
L'idée est moins stupide qu'il n'y paraît. Elle correspond même à un consensus. La PME française est moins performantes que ses concurrentes étrangères, dit-on. Donc il y a un potentiel caché.
Et maintenant, voilà où j'en suis de mon enquête...
Copiez l’entreprise allemande, ou américaine, elles réussissent ! Erreur ! Comme le disait Alfred Sloan, l’homme qui a transformé General Motors, et le capitalisme américain : « ce qui est bon pour l’Amérique est bon pour General Motors ». Ce qui fait la force de l’entreprise allemande ou américaine est qu’elle est allemande ou américaine. Ce qui fait la faiblesse de l’entreprise française, est qu’elle n’est pas française : elle exploite mal ses atouts.
La force de l’entreprise française est exactement ce qu’on lui reproche. Dans un monde où tout est pensé, optimisé, normé, pesé, calculé, facturé, donc totalement rigide, elle est exceptionnellement réactive et inventive. Elle passe là où plus personne ne passe. Seulement, elle n’en est pas consciente. Elle s'en excuse même. En vous accordant un rabais.
Que le chef d’entreprise explique pourquoi son entreprise est telle qu’elle est, et que ce soit écrit noir sur blanc, et l’on tient le diamant brut qu’il faut tailler.