Cela résulterait-il de la vague de "dégagisme" qui a saisi l'Occident ? On soupçonne qu'elle résulte d'une dérive de la démocratie. L'exécutif a pris le pouvoir, sans contrôle démocratique. Le monde a été dirigé par des personnes qui n'avaient aucune leçon à recevoir, et, en conséquence, aucun compte à rendre. Toute proportion gardée, c'est la définition de la tyrannie.
Comment faire marcher cette nouvelle démocratie ? Je crois, surtout, que ce que le peuple attend, ce n'est pas un changement politique, mais l'amélioration de sa situation. Au fond, la première requête est d'être écouté, ce qui ne demande pas de réforme tonitruante. Mais il ne suffit pas de l'écouter, il faut trouver des solutions qui changent effectivement sa situation. Elles doivent répondre à ses aspirations, mais aussi au potentiel de la situation ("potentiel" au sens d'Aristote). Cela demande du talent de gouverner. C'est ce que les sciences du management appellent le talent de "leader".
(Illustration de ce nouvel esprit :
“Our main objective is to create the conference as an interactive, open and inclusive reflection that reaches out to all citizens,” European Commissioner Dubravka Suiča told Brussels Playbook when asked how the European Commission plans to turn the preliminary road map for the Conference on the Future of Europe, approved by the European Parliament, into a concrete plan of action. “We need to use all possible means, including for example digital tools, to give citizens from all walks of life an equal opportunity to discuss their hopes, expectation and concerns,” she added. The conference aims to bring the bloc closer to its citizens, and “find concrete proposals to improve the way in which the EU works,” according to the European Parliament think tank. (Politico))
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