Surprenant. Le crédo de la gauche intellectuelle, dont France Culture est l'organe, est le postmodernisme, autrement dit des absolus imposés par des virtuoses de la raison. Or, Camus assimile les absolus au "nihilisme" (à la destruction de la vie par l'idéologie), et, comme le disait l'émission, combattait pour la "vérité", moyen qui ne peut être tordu à la justification d'aucune fin. Ce n'est pas étonnant qu'il ait fait, en son temps, l'objet d'une retentissante excommunication de la part des intellectuels français : il niait tout ce qu'ils étaient. Et, aussi, que le président Hollande ait choisi d'oublier le centenaire de sa mort (ce que rappelait une autre émission) ?
Pouvoir changer d'opinion est tout à l'honneur de l'intellectuel. (A condition qu'il en ait changé autrement que par l'influence de son milieu ?)
(Curieusement, les experts de Camus ne semblent pas avoir bien compris ce qu'il appelle "révolution" et "révolte"...)Disparu il y a 60 ans, Camus a été méprisé, voire haï de son vivant. Il n’a jamais transigé sur le choix de la liberté et le devoir de vérité, une position morale qui lui valut l’incompréhension de ses contemporains et l’épreuve de la solitude https://t.co/478DZeR4he pic.twitter.com/WCp6q56qLR— France Culture (@franceculture) January 28, 2020
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