mardi 21 janvier 2020

Retraites, corporatisme, libéralisme et Proudhon

Et si le combat des retraites était bien plus qu'une question d'intérêt financier ? Une thèse dont je parle depuis peu est qu'il pourrait s'y jouer la fin du corporatisme français.

Quel est le mobile du crime ? Le "libéralisme" ? Remplacer les corporations par le marché ? L'homme est un loup pour l'homme ? Après tout, de gauche ou de droite, toutes les forces qui influencent le pouvoir sont, depuis des décennies, libérales.

Seulement, il y "quelque-chose qui s'appelle la société", pour paraphraser Mme Thatcher. L'homme, comme l'animal, est lié à son milieu, et élevé par lui. Le libéralisme n'existe pas et n'a jamais existé. (C'est un fantasme d'intellectuel, qui croit devoir tout à ce qui se trouve dans son cerveau, et rien au reste de la société ?)

Or, entre le corporatisme et la "société d'individus" libérale, se trouve, justement, l'écosystème dont parle Proudhon. La société s'organise naturellement en groupes (ou en "équipes" ?), qui se coordonnent les uns par rapport aux autres, pour réaliser des tâches communes.

Vers une "troisième voie" ?

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