samedi 25 décembre 2021

Anticorps

Le virus nous indique peut-être une faille dans la façon dont la recherche en médecine est menée. 

En effet, elle semble partir du principe que le corps utilise exclusivement des anticorps pour se défendre contre les infections. Donc qu'en lui en donnant, on doit arrêter le mal. Or, de manière manifeste, ce n'est pas le cas. Au mieux, les vaccins freinent-il l'épidémie et évitent-ils des cas graves, mais ils n'empêchent pas totalement d'être touché (et même sérieusement), ou d'en être le vecteur. (Ce que disait d'ailleurs récemment le PDG de BioNtech.) 

Une nouvelle piste d'étude serait certainement de chercher à comprendre ce qui fait qu'il y ait des porteurs sains, ou que, dans une même famille, certains attrapent la maladie et d'autres pas. Mais aussi s'il n'y a pas, comme ce qui semble exister chez les gorilles, des mesures de distanciation sociale qui réduisent la contamination sans empêcher la communication. 

Une idée plus originale, mais peut-être pas chez les Chinois antiques, serait que le mal n'en est pas un. En effet, il semble que toutes les épidémies viennent de déséquilibres, créés par l'homme. Le moustique, par exemple, n'est pas un mal en tant que tel. Il le devient lorsque son écosystème est bouleversé. Il en est de même du tamia, porteur de tiques. Notre ADN est fait d'héritages viraux, ce qui semble montrer que le virus joue un rôle central dans l'évolution naturelle. En conséquence de quoi, on pourrait s'interroger sur la manière de faire que cette évolution ne produise pas de crises.

Question : comment sortir la science de ses idées fixes ?

(Jeudi dernier j'entendais qu'il faudrait envisager une 4ème injection. Apparemment, le vaccin ne serait pas efficace plus de 6 mois.)

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