Les questions que soulèvent les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre l'épidémie illustrent celles que pose toute conduite du changement, quand elle est menée de façon dite "dirigée" (décideur / exécutant).
Ce qu'exige l'épidémie, c'est de mettre un terme à une vie normale. Jeux interdits. Plus de réjouissances. La résistance au changement expliquée : réaction d'un organisme auquel on demande de faire ce qui est anormal. (Ce que ne peut comprendre le "leader" du changement, qui est enfermé dans une logique aveugle.)
Bien entendu, le gouvernement n'a pas non plus intérêt à tout arrêter, car alors, il déclencherait une crise économique. Le "changement dirigé" ne lui laisse qu'une option : une vaccination à forte dose. Cela ne semble pas très bien marcher, mais, au moins, on a l'espoir que la population puisse tomber malade sans engorger les hôpitaux. De toute manière, tant que tout le monde ne sera pas vacciné, pas question d'envisager autre chose.
Mais la population n'est pas passive, comme le suppose le changement dirigé. Certains résistent. Mais, surtout, elle apprend de son expérience. Ainsi y a-t-il de plus en plus d'événements annulés. Peut-être, au moins pour une partie d'entre-elle, est-elle en train de changer de comportement ?
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