Les conservateurs s'opposent à Boris Johnson. Il jugent les mesures qu'il veut imposer, pour éviter une aggravation de l'épidémie, liberticides. C'est à dire contraires aux principes mêmes de ce que signifie être conservateur : la liberté de l'individu. Ces mesures seront adoptées, car elles sont soutenues par les travaillistes. Seulement, ce type de décision additionné aux scandales qui le concernent pourrait faire que son parti décide de choisir un autre premier ministre, avant les prochaines élections. Son remplaçant pourrait être Liz Truss, une réincarnation de Mme Thatcher.
Intéressante question. Ne faudrait-il pas, de temps à autres, s'interroger sur ce que sont les principes de notre démocratie, et, s'ils sont violés, quels peuvent en être les conséquences ?
Cela dit peut être surtout qu'une démocratie n'est pas ce que l'on croit. On ne peut lui imposer que ce qui fait consensus. Ce qui ne marche pas, c'est la décision fruste, grossière, façon "j'ai raison, vous avez tort". La démocratie demande du débat, et des mesures subtiles et complexes. La démocratie, c'est l'intelligence collective. Et on en est encore loin.
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