Un architecte me disait ne plus pouvoir recruter. Le jeune architecte ne sait plus à quel saint se vouer. Il ne sait pas même s'il veut être architecte, ou élever des chèvres. Il est "incapable d'imaginer le monde de demain".
Il en est de même de la médecine. Non seulement 25% des diplômés ne pratiquent pas, mais le médecin (très souvent une femme), ne veut pas travailler plus de 3 ou 4 jours par semaine. Et encore pas avec les horaires de ses prédécesseurs. Si bien qu'un médecin me disait avoir été remplacé par deux personnes.
J'interviewe actuellement de jeunes entrepreneurs. J'entends toujours la même histoire : perte de repère, découverte de l'écologie, je veux sauver la planète, par une forme d'entrepreneuriat social. Mais je ne suis pas prêt à tout pour cela.
Qu'en penser ? En vrac :
- Est-ce que tous les jeunes sont touchés, ou, seulement, ceux qui jouissent d'une forme de "privilège" ?
- De la puissance du lavage de cerveau auquel nous soumet la société ? Avons-nous toujours conscience, de "l'impact" qu'ont nos nobles idées sur le cerveau vierge de nos enfants ?
- Ce mouvement a, indirectement, une logique économique. La transition climatique est l'équivalent d'une reconstruction d'après-guerre. Un marché colossal s'ouvre.
- Par rapport au machiavélisme qui a toujours régné en Occident, cet état d'esprit est nouveau. Pour cela, ces jeunes méritent de réussir. Il faut les aider. Les aider à ne pas désespérer, s'ils rencontrent des difficultés, mais, aussi à ne pas trahir leur mission, s'ils réussissent.
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