Que penser de la première année de Barak Obama ? se demandent les journaux.
- En ce qui concerne les réformes internes, ça passe, mais pas de manière optimale. Il est trop loin du ballon, en d’autres termes, il ne contrôle pas suffisamment le changement.
- À l’extérieur, sa politique de main tendue a été un échec.
M.Obama apparaît comme un calculateur froid, un homme de techniques, de montages théoriques élégants, pas un homme de sentiments. D’ailleurs, il n’hésite pas à frapper militairement quand il le faut. Pour moi, ces échecs, qui ne compromettent en rien ses chances, font partie de son apprentissage.
Par contre, je soupçonne toujours que sa principale faiblesse est une ambition modeste pour l’Amérique, et surtout un excès de confiance en son intellect. D’où à la fois des plans d’action simplistes et un manque de contrôle de (d’engagement dans) leur mise en œuvre.
Compléments :
- Ce billet part des articles de The Economist : Time to get tough et Reality bites.
- Une illustration possible du fonctionnement de B.Obama : Obama, Afghanistan et discours (2)
- De sa politique étrangère : Obama l’innocent ?
- Début de bilan : Évaluation de B.Obama.
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