À la suite de sa perte de « super majorité », B.Obama a annoncé une réforme des banques. Il y aurait deux mesures :
- Faire payer les banques pour les frais de leur sauvetage. Ce qui rapporterait 117md$ sur 12 ans.
- Séparer les activités « sociales » des banques (activité de crédit nécessaires à l’économie) des autres, et interdire certaines de ces dernières (opérations de bourse pour leur propre compte, hedge funds, capital investissement).
Difficile de savoir quelles en seront les conséquences, d’autant plus que la compétence clé des banquiers est de contourner les règles, et que le traitement que le congrès fait subir aux lois semble plus motivé par l’intérêt de ses membres que par celui de la nation.
Cependant ces mesures paraissent aller dans le bon sens : le facteur principal de risque serait la complexité des établissements financiers, qui les rend incompréhensibles donc incontrôlables ; les simplifier diminuerait la menace qu’ils représentent. En fait, ce serait un retour à la législation post 29 dite Glass Steagall.
Jusque-là le gouvernement américain ne voulait pas s’y résoudre. D’ailleurs Larry Summers et Tim Geithner, conseiller du président et ministre des finances, mais aussi promoteur de la révocation de Glass Steagall et ancien lobbyiste de Goldman Sachs, n’approuveraient pas le projet de réforme. Autre signe positif ?
Compléments :
- État des réflexions sur la réglementation des banques : Basel 3
- What did Geithner say?, Geithnerdaemmerung?, Secretary Geithner Needs To Get With The Program.
- Sur la simplification des banques: Crise : les économistes en accusation.
- L’orientation précédente de la politique américaine : Obama cache la forêt ? Chronique d’une crise annoncée, La créature du dr Geithner, et sur le passé de M. Summers : De la difficulté de prévoir l’avenir.
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