L’article de Wikipedia sur le changement, dont il est question au billet précédent, ne parle pas que du changement comme un dégel, mais aussi comme un deuil.
Là, ça me semble une erreur. Pourquoi le changement serait-il une perte à laquelle on se résigne ? Non, le changement est un renouveau. Si, probablement, il est juste de parler, pour le début du changement, des premières phases du deuil, un changement réussi, c'est la découverte d'un nouveau potentiel, l’apprentissage d’une nouvelle vie, une nouvelle enfance.
C’est ce qu’a raté la Chine : Chine et Occident : dialogue de sourds.
2 commentaires:
"Dans l'esprit de presque tout les managers, les questions à se poser sont "que faut-il changer ? Comment conduire le changement ?"
Humberto Maturanapréconise une autre approche, basée sur la notion de conservation : que souhaitons-nous conserver ?N'est-ce pas par défaut de cette prise de conscience que le changement peut souvant apparaître comme un deuil, car on a sacrifié sur l'autel du changement ce qu'on coulais conserver, ce qui était précieux.
Très intéressant!
Ce que cela m'inspire :
1) effectivement le changement tend à détruire l'essentiel. C'est le résultat du "passage en force" quand il vainc le statu quo.
2) il me semble que le changement est plus qu'une conservation (l'erreur des Chinois, à mon avis), c'est une "réinvention" de ce qui est important pour nous. Par exemple j'en suis arrivé à la conclusion que la mission de la presse était "informer et faire penser". La question qui se pose à elle est: qu'est-ce que ceci signifie dans les circonstances actuelles?
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