Parmi les sujets évoqués durant sa préparation :
- Régulation mondiale. On en parle beaucoup mais y a-t-il eu des décisions concrètes (« dans les circonstances actuelles il serait inapproprié de les promulguer avant que le rétablissement ne soit solide ») ?
- Plan de relance mondial. Ceux qui le voulaient (USA, Angleterre) n’en avaient pas les moyens, et ceux qui le pouvaient (Allemagne), avaient peur d’un départ d’inflation. Ces derniers ont gagné.
- Protectionnisme. Outre des déclarations de bonnes intentions, il y aurait eu accord pour un mécanisme de financement du crédit client (« la plus grande menace au commerce n’est pas le protectionnisme explicite, mais le protectionnisme financier – l’assèchement du crédit client qui finance jusqu’à 90% du commerce mondial »).
- Endettement de l'Europe de l'est. Important financement pour les pays en développement. Donc en partie pour les pays de l’est, dont la demande, une fois remise en état, pourrait tirer l’économie mondiale. (Et les pays pauvres ?)
Il semble qu’il y ait eu volonté d’unanimité, et que, de ce fait, les plus décidés aient fait passer leurs idées, du moins dans le communiqué final. Mais croyait-on fermement à ce qui a été abandonné ?
Processus efficace (les problèmes ont été identifiés, des solutions leur ont été apportées après débat - exemple d'ordinateur social ?), ou déficit d’idées ?
Compléments :
- Les citations viennent de : The outcome of the London Summit: A view from the Cabinet Office
- L’avis de The Economist : au moins on a évité les erreurs du catastrophique sommet de Londres de 1933.
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